A l’échelle internationale, les conflits armés et l’extrême pauvreté qui se développent de plus en plus alors que le nombre de milliardaires augmente sans cesse constitue le terreau de l’exploitation et de la domination des enfants. Combien sont-ils à travailler, à ne pas manger à leur faim, à subir les pires violences physiques et sexuelles ?
En France, un récent rapport de l’Unicef nous informe qu’un enfant sur cinq ne mange pas trois repas par jour. Plus d’un sur quatre subi des violences physiques. Un enfant meurt tous les 4 jours des suites de maltraitances.
Il est important d’informer et d’alerter dès qu’une situation nous semble préoccupante. Pour cela, il ne faut pas hésiter à contacter le service national d’accueil téléphonique pour l’enfance maltraitée, le 119.
Ces violences, qu’elles soient psychologiques, physiques, sexuelles ou encore éducatives ont un impact important pour les enfants qui en sont victimes.
J’estime que notre responsabilité de parlementaires est également engagée. C’est la raison pour laquelle nous avons demandé la création au Sénat d’une Délégation aux droits des enfants, comme elle existe à l’Assemblée nationale. Son rôle serait de veiller au respect et à la prise en compte de ces droits dans l’élaboration et la mise en œuvre des lois ainsi que dans notre mission de contrôle de l’activité du Gouvernement.
Est-ce ainsi que nos enfants vivent ?
Publié le 20 novembre 2024Publié il y a 35 ans, adopté par 197 États, ce traité international est le plus ratifié en matière de Droits de l’Homme. Pourtant, des millions d’enfants doivent encore se battre pour survivre et voir leurs droits fondamentaux respectés.
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Suite, notamment, à la révélation dans le journal l'Humanité d'une note de Bercy qui préconise d'énormes coupes budgétaires dans les comptes publics, Alexandre Basquin a dénoncé, en commission, le manque de visibilité du financement du ferroviaire sur le long terme. Alors que le rail nécessite une "politique structurante", a t-il martelé. Le sénateur du Nord a également souligné que les sociétés privées qui utilisent des réseaux de transport public devraient participer de manière plus conséquente au financement pour le renouvellement du réseau, l'amélioration des conditions de transport et la sécurité des usagers.
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Lors de la défense de la proposition de loi pour le renforcement de la protection de l'eau potable, le sénateur du Nord Alexandre Basquin a rappelé des chiffres (très) inquiétants : 1,4 milliard de personnes sont privées d'eau potable, près de 700 millions sont touchées par une pénurie d'eau ce qui cause une augmentation du flux migratoire de 10%. "Si nous n'y prenons pas garde, l'eau sera demain une source permanente de conflits", a alerté le sénateur. "Elle doit être un bien commun sanctuarisé." Alexandre Basquin a rappelé qu'en France, plus de 10 millions de personnes ont été alimentées au moins une fois par de l'eau non conforme aux normes règlementaires. Par ailleurs, plus de 30% des eaux sous-terraines sont contaminées par des pesticides et des métabolites. "Cette proposition de loi va donc dans le bon sens" a assené le sénateur.
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Lors des questions au gouvernement, le sénateur du Pas-de-Calais, Jean-Pierre Corbisez, a interpellé le gouvernement sur l'inaction française face au génocide en cours à Gaza. "Nous ne pouvons plus détourner les yeux !", a-t-il martelé. C'est pourtant ce qu'a choisi de faire le Premier ministre François Bayrou qui a tenu à répondre et a argumenté uniquement autour du terme d"otage" employé par le sénateur au sujet des Français toujours retenus mercredi après-midi en Israël. Une réponse tellement inadaptée que l'ensemble des sénateurs du groupe CRCE-K a quitté l'hémicycle. Une initiative rare qui en dit long sur la colère des sénateurs.
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