Ce procès est celui de la culture du viol dans notre société. Je salue le choix courageux de Mme Pélicot de refuser la tenue des audiences à huis clos, permettant ainsi de mettre au grand jour ce que les femmes peuvent vivre et subir dans notre société, souvent bien au-delà de l’imaginable.
Ce procès permet de constater que les violences sexistes et sexuelles concernent tous les milieux sociaux. Des monsieur-tout-le-monde, bien intégrés socialement, apparaissant aux yeux de leur entourage comme des personnes de confiance, se retrouvent à la barre des accusés. Un autre fait est également mis en lumière : le lieu central où s’exercent les violences sexistes et sexuelles est celui de la famille.
Les chiffres font froid dans le dos. Selon l’Institut des politiques publiques, en 10 ans la justice a enregistré 700 000 plaintes pour violence conjugales, 72% ont été classées sans suite et 27%, seulement, ont fini sur une condamnation.
Le climat d’impunité est inacceptable. La République s’honorerait en garantissant aux victimes de violences sexuelles que leurs démarches judiciaires ne soient plus une violence supplémentaire. Pour y parvenir, nous devons renforcer les moyens de la justice, avec des interlocuteurs formés sur ces questions.
Si l’égalité entre les femmes et les hommes a été érigée en grande cause des quinquennats du Président de la République, force est de constater que le chemin à parcourir est encore long.
Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes
Publié le 25 novembre 2024Difficile en cette journée de lutte contre les violences faites aux femmes, de ne pas évoquer le procès de Mazan qui marquera l’Histoire du mouvement féministe.
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Evaluation de l'impact environnemental des transports, fléchage des bénéfices des sociétés concessionnaires d'autoroutes vers le ferroviaire et nécessité d'un accès aux transports en commun mieux réparti sur le territoire, les inégalités étant trop importantes entre grandes villes et secteurs ruraux.... Le sénateur Alexandre Basquin a interpellé ce mercredi 28 mai, sur tous ces sujets, Thierry Guimbaud, président de l'ART, lors de son audition par la Commission de l'aménagement du territoire et du développement durable dont le sénateur est membre.
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Lors d'un débat au Sénat, Alexandre Basquin a longuement argumenté en faveur de la relance du fret ferroviaire, un service public de transport de marchandises démantelé par une libéralisation de la politique européenne. Avec 10 000 emplois en moins en dix ans, le fret a vu sa capacité diminuer au profit du transport routier. Il est temps que cela cesse, a martelé le sénateur du Nord. Surtout à une époque où, pour cause de réchauffement climatique, beaucoup s'accordent sur le nécessaire redéveloppement de ce mode de transport nettement moins polluant que la route. Alexandre Basquin a appelé à une politique audacieuse d'investissement qui pourrait être financée, notamment, par une partie des profits records des sociétés autoroutières. Le sénateur a pris en exemple la nécessaire revitalisation de la gare de Somain, proche du canal Seine Nord, d'une gare de Cambrai en plein développement et des futures activités de grande ampleur du Dunkerquois. Alexandre Basquin en a profité pour exprimer sa colère face à la menace qui pèse sur les 600 salariés d'Arcelor Mittal dont 180 dans le Dunkerquois alors que l'entreprise a perçu 300 millions d'euros d'aides de l'Etat en 2023. Le ministre des Transports Philippe Tabarot lui a répondu.
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