Suppression, pour cause de coupes budgétaires, de 2000 postes dans l’une des universités médicales les plus prestigieuses au monde, licenciement de 800 personnes à la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), suppression du poste de conseiller scientifique à la NASA, coupes massive dans le personnel des agences fédérales… Les attaques de Donald Trump contre la communauté scientifique américaine se multiplient depuis janvier avec une volonté de détruire la réflexion et le savoir.
Des universitaires qui travaillent sur les sciences humaines et sociales, les études liées aux inclusions, ou encore les sciences du climat, ont perdu leur travail. Du jour au lendemain.
De plus, la situation des chercheurs encore en poste est extrêmement compliquée. Avec, par exemple, des mots dorénavant interdits dans les appels à projet, comme « racisme » ou « diversité », ce qui en dit long sur les obsessions du 47e Président des Etats-Unis.
Certes, la résistance s’organise : le mouvement Stand Up For Science a appelé à une mobilisation internationale.
Mais cela semble insuffisant au regard des attaques menées. D’autant plus que la volonté est claire : derrière la science, c’est la démocratie qui est attaquée.