Mettre l’intelligence artificielle à contribution, avec fermeté
Publié le 12 novembre 2025Le narratif qui impose la numérisation de nos vies et l’intelligence artificielle comme un passage obligé pour un futur amélioré est un piège dans lequel il ne faut pas tomber.
Pour preuve, en disant cela je pense, notamment, aux emplois aujourd’hui supprimés ou en cours de suppression car fortement concurrencés par l’IA, nouvel artefact du capital.
Il est, d’ailleurs, un sujet que ce même capital passe sous silence, à escient : la perte de cotisations sociales que va générer le remplacement des humains par l’IA.
L’employé comme l’employeur cotisent. Avec l’IA et la robotisation, c’en est malheureusement fini, avec tous les risques qui pèsent sur notre modèle social.
À l’heure où le gouvernement cherche désespérément des recettes et multiplie les fausses routes en taxant davantage les plus vulnérables, il est temps de se pencher au plus vite sur cette question.
En effet, pourquoi les robots, les applications et les IA ne paieraient-ils pas leur part de cotisations sociales ? N’est-ce pas là une question de justice fiscale, d’éthique et de respect du rapport au travail ?
Je porte cette question en attendant qu’une bataille farouche et consciente, telle celle des luddites au 19 e siècle, soit menée contre la suppression des emplois et des savoir-faire par des IA concurrentielles et prédatrices.
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