Ce mercredi 28 mai a lieu la Journée pour la santé des femmes. Une nécessité : les femmes ont bien des spécificités en matière de santé. Elles sont, par exemple, davantage sujettes à l’arthrose, la lombalgie et aux atteintes cervicales chroniques.
Elles sont aussi plus facilement dépendantes, avec des doses plus faibles.
Malheureusement, la réponse à ces spécificités est loin d’être suffisante. Les femmes qui déclarent se sentir oppressées ont trois fois plus de chance que les hommes de s’entendre dire que les causes sont émotionnelles. Qu’elles font trop de choses, qu’elles devraient aller voir un psy, etc., Les soignants peuvent passer ainsi à côté de pathologies sérieuses aux conséquences catastrophiques. Dans la même veine, la pénibilité des professions majoritairement féminines est largement sous-estimée.
Il est plus que temps de donner une réponse à la hauteur des enjeux de la santé des femmes. En termes de formation et de prévention.