Ce dimanche 27 avril se tiendra la journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation. Il s’agit de toujours avoir en mémoire ces millions de victimes de la déportation dans les camps de concentration nazis, lors de la Seconde Guerre mondiale. Autant de femmes, d’hommes, d’enfants, sacrifiés sur l’autel d’une idéologie barbare, et qui doivent rester dans nos têtes et dans nos cœurs. Encore plus d’ailleurs, au regard des turpitudes de notre temps.
Cette journée m’émeut à plus d’un titre. Tout d’abord parce que les images de la déportation ont heurté le jeune garçon que j’étais, lors des cours d’histoire au collège. Heurté au point de me mobiliser sans relâche contre toutes les formes de discrimination. Aussi parce que cette journée a été instaurée par une loi de 1954, sous l’impulsion du sénateur Edmond Michelet qui fut résistant et déporté. Je le ressens d’autant plus que j’ai l’honneur d’être sénateur aujourd’hui. Enfin, je suis membre de l’Association Départementale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes (ADIRP), une association portée à bout de bras par des bénévoles très investis pour que le souvenir et la mémoire des déportés ne s’éteignent jamais. Par ces quelques mots, je veux aussi les saluer très chaleureusement.
Voilà le symbole de cette journée : n’oublions pas et faisons vivre les valeurs de partage, de tolérance, d’humanisme, de solidarité et de fraternité.