Suppression de deux jours fériés, instauration d’une “année budgétaire blanche”, non-
remplacement d’un fonctionnaire sur trois, gel des prestations sociales, coup de rabot sur la
couverture des affections de longue durée, déremboursement des médicaments, etc. Sans
oublier, l’insistante demande faite aux collectivités territoriales de diminuer leurs dépenses.
Et ce, alors que dans le même temps, une commission d’enquête sénatoriale portée par
notre groupe et mon ami Fabien Gay, a remis un rapport accablant sur les aides versées aux
entreprises (211 milliards d’euros), sans aucune contrepartie, ni aucun contrôle. Un comble !
Mais de cela, François Bayrou ne parle pas.
Son discours est bien rodé : “vérité”, “responsabilité”, “avenir”, “effort partagé”…, mais
derrière ces mots se cache une austérité assumée et le démantèlement de l’État social.

En ma qualité de parlementaire, je continuerai à me mobiliser avec force contre ces
réformes aussi injustes qu’injustifiées, et surtout qui n’ont jamais fait la démonstration de
leur efficacité. Pour preuve, on demande toujours aux mêmes de se serrer la ceinture.

Au jeu du « Stop ou Encore », disons-le avec fermeté : Stop, ça suffit !