Les femmes sont les premières usagères et employées des services publics. Ce sont elles qui compensent les carences de l’État auprès des enfants, des personnes âgées ou en situation de handicap, au détriment de leur santé. Le renoncement aux soins est monnaie courante, occasionnant la survenance de maladie diagnostiquée tardivement.
Pourtant, il n’existe pas un gène qui expliquerait scientifiquement cette inégalité. C’est bien la société qui nous socialise encore toutes et tous sous la lumière blafarde du patriarcat.
Les politiques austéritaires, par la remise en cause dans chaque pays des services publics ont des conséquences directes sur la vie des femmes : ces politiques plongent les femmes dans la précarité et font peser sur elles des charges supplémentaires, par la multiplication des ingérences religieuses, par la recrudescence des idées d’extrême droite qui attaquent frontalement le droit fondamental des femmes à disposer de leur corps, les libertés des femmes sont systématiquement bafouées.
Sur le plan international, il y a lieu de s’inquiéter. Il y a 3 ans, l’Ukraine était envahie par la Russie qui n’a jamais semblé aussi proche de faire basculer l’Europe dans un conflit majeur. A l’ONU, les États-Unis, Israël et la Russie votent ensemble contre la démocratie. En Allemagne, l’extrême-droite a doublé son score, pays où elle semblait reléguée aux poubelles de l’histoire.
Le féminisme n’a jamais été une idéologie d’exclusion, mais un combat d’émancipation qui s’avère être incompatible avec toute forme de racisme ou d’antisémitisme.
8 mars journée internationale des droits des femmes
Une journée pas comme les autres
Publié le 8 mars 2025Dernière vidéo

Lors d'un débat au Sénat, Alexandre Basquin a longuement argumenté en faveur de la relance du fret ferroviaire, un service public de transport de marchandises démantelé par une libéralisation de la politique européenne. Avec 10 000 emplois en moins en dix ans, le fret a vu sa capacité diminuer au profit du transport routier. Il est temps que cela cesse, a martelé le sénateur du Nord. Surtout à une époque où, pour cause de réchauffement climatique, beaucoup s'accordent sur le nécessaire redéveloppement de ce mode de transport nettement moins polluant que la route. Alexandre Basquin a appelé à une politique audacieuse d'investissement qui pourrait être financée, notamment, par une partie des profits records des sociétés autoroutières. Le sénateur a pris en exemple la nécessaire revitalisation de la gare de Somain, proche du canal Seine Nord, d'une gare de Cambrai en plein développement et des futures activités de grande ampleur du Dunkerquois. Alexandre Basquin en a profité pour exprimer sa colère face à la menace qui pèse sur les 600 salariés d'Arcelor Mittal dont 180 dans le Dunkerquois alors que l'entreprise a perçu 300 millions d'euros d'aides de l'Etat en 2023. Le ministre des Transports Philippe Tabarot lui a répondu.
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