Les femmes sont les premières usagères et employées des services publics. Ce sont elles qui compensent les carences de l’État auprès des enfants, des personnes âgées ou en situation de handicap, au détriment de leur santé. Le renoncement aux soins est monnaie courante, occasionnant la survenance de maladie diagnostiquée tardivement.
Pourtant, il n’existe pas un gène qui expliquerait scientifiquement cette inégalité. C’est bien la société qui nous socialise encore toutes et tous sous la lumière blafarde du patriarcat.
Les politiques austéritaires, par la remise en cause dans chaque pays des services publics ont des conséquences directes sur la vie des femmes : ces politiques plongent les femmes dans la précarité et font peser sur elles des charges supplémentaires, par la multiplication des ingérences religieuses, par la recrudescence des idées d’extrême droite qui attaquent frontalement le droit fondamental des femmes à disposer de leur corps, les libertés des femmes sont systématiquement bafouées.
Sur le plan international, il y a lieu de s’inquiéter. Il y a 3 ans, l’Ukraine était envahie par la Russie qui n’a jamais semblé aussi proche de faire basculer l’Europe dans un conflit majeur. A l’ONU, les États-Unis, Israël et la Russie votent ensemble contre la démocratie. En Allemagne, l’extrême-droite a doublé son score, pays où elle semblait reléguée aux poubelles de l’histoire.
Le féminisme n’a jamais été une idéologie d’exclusion, mais un combat d’émancipation qui s’avère être incompatible avec toute forme de racisme ou d’antisémitisme.
8 mars journée internationale des droits des femmes
Une journée pas comme les autres
Publié le 8 mars 2025Dernière vidéo

Le sénateur du Nord Alexandre Basquin et son groupe CRCE-K ont voté contre la proposition de loi (PPL)qui vise à appliquer de la prison ferme y compris pour les condamnations de courte durée.
Pour expliquer son vote et le non-sens de cette PPL, le sénateur s'est basé uniquement sur des faits : la surpopulation carcérale est chronique en France, à tel point que le pays a été condamné par la Cour européenne des Droits de l'Homme ; en onze ans, on a compté 36 000 infractions nouvelles à ajouter à l'arsenal judiciaire, 4000 postes sont toujours vacants dans l'administration judiciaire, les conseillers d'insertion et de probation encadrent jusqu'à 120 détenus quand la norme est à 40 et toutes les études montrent que les alternatives à la prison font baisser la récidive. "Cette PPL est une fuite en avant !", a dénoncé le sénateur. Les faits lui donnent raison.
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