Les femmes sont les premières usagères et employées des services publics. Ce sont elles qui compensent les carences de l’État auprès des enfants, des personnes âgées ou en situation de handicap, au détriment de leur santé. Le renoncement aux soins est monnaie courante, occasionnant la survenance de maladie diagnostiquée tardivement.
Pourtant, il n’existe pas un gène qui expliquerait scientifiquement cette inégalité. C’est bien la société qui nous socialise encore toutes et tous sous la lumière blafarde du patriarcat.
Les politiques austéritaires, par la remise en cause dans chaque pays des services publics ont des conséquences directes sur la vie des femmes : ces politiques plongent les femmes dans la précarité et font peser sur elles des charges supplémentaires, par la multiplication des ingérences religieuses, par la recrudescence des idées d’extrême droite qui attaquent frontalement le droit fondamental des femmes à disposer de leur corps, les libertés des femmes sont systématiquement bafouées.
Sur le plan international, il y a lieu de s’inquiéter. Il y a 3 ans, l’Ukraine était envahie par la Russie qui n’a jamais semblé aussi proche de faire basculer l’Europe dans un conflit majeur. A l’ONU, les États-Unis, Israël et la Russie votent ensemble contre la démocratie. En Allemagne, l’extrême-droite a doublé son score, pays où elle semblait reléguée aux poubelles de l’histoire.
Le féminisme n’a jamais été une idéologie d’exclusion, mais un combat d’émancipation qui s’avère être incompatible avec toute forme de racisme ou d’antisémitisme.
8 mars journée internationale des droits des femmes
Une journée pas comme les autres
Publié le 8 mars 2025Dernière vidéo
"Le monde numérique est devenu un monstre numérique", alerte Alexandre Basquin au Sénat
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Lors du vote de la proposition de loi sur l'exposition excessive des enfants aux écrans et les méfaits des réseaux sociaux votée par le groupe CRCE-K et qui a été adoptée, Alexandre Basquin a fustigé la mécanique imposée par les géants de la Tech : "Le monde numérique est devenu un monstre numérique. Les ravages des réseaux sociaux ne cessent de se multiplier. (...)Notre attention est devenue une marchandise négociable dans le plus grand des mépris.", a-t-il expliqué. "Rappelons que derrière els réseaux sociaux et l'intelligence artificielle se trouvent une poignée de multimilliardaires dont le seul but est d'engranger plus de profits en exploitant nos données et en monétisant notre attention. (...) Il faut casser le narratif pernicieux des géants de la Tech." Le sénateur du Nord a rappelé qu'il n'utilisait aucun réseau social et n'en n'avait jamais utilisé. Un cas certainement unique dans l'Hémicycle.
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