Malgré la censure, le gouvernement de François Bayrou s’est refusé à déposer un nouveau projet de budget, se contentant de réaménager le texte de l’ancien Premier ministre, en ignorant les besoins et les attentes des français. Plus grave encore, l’usage du 49.3 interdit à l’Assemblée nationale de débattre de la seconde partie du projet de loi de finances. Fait inédit sous la Ve République.
Face à ce déni démocratique, au mépris à la fois du travail parlementaire et de la volonté exprimée par les français dans les urnes, nous avons déposé, avec nos collègues députés du groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine une proposition de loi d’urgence sociale et fiscale.
Nous formulons, dans ce texte, 10 propositions alternatives en faveur de la justice sociale et 10 propositions de justice fiscale. Des mesures claires et chiffrées, répondant aux urgences sociales et économiques :
- 84 milliards d’euros de recettes nouvelles, grâce à une taxation effective de l’évasion fiscale et des transactions financières, à l’abrogation de niches fiscales injustifiées et à une réforme de l’imposition du capital.
- Des mesures immédiates pour le pouvoir d’achat, incluant le blocage des prix des produits de première nécessité, la revalorisation du SMIC et l’augmentation des salaires.
- La fin des politiques d’austérité et de régression sociale, avec l’abrogation de la réforme des retraites et un investissement massif dans les services publics essentiels : hôpital, éducation, transports, logement social.
Retrouvez l’intégralité des propositions ici https://senateurscrce.fr/travail-pa...