Reconnaissance de l’Etat palestinien, plan de paix... L’espoir est-il enfin permis ?
Publié le 3 octobre 2025S’il convient de se saisir de la moindre opportunité d’obtenir un cessez-le-feu à Gaza et de mettre un terme au génocide en cours, tel que le définit l’ONU, force est de constater que le plan de paix en 20 points présenté conjointement par Donald Trump et Benyamin Netanyahou l’auteur même de ce génocide, suscite quelques interrogations légitimes. Quelle est sa finalité et quels sont ses objectifs ?
La place et le rôle des Palestiniens, nous ne parlons pas du Hamas mais du peuple palestinien, dans ce processus n’est pas la moindre de ces questions.
Le droit à l’autodétermination du peuple palestinien est le corollaire de la reconnaissance d’un Etat palestinien, solennellement décrétée par le Président de la République à la tribune des Nations Unies. Cette décision, que nous saluons, est l’aboutissement d’un très long combat des militants pour la paix au Moyen-Orient et pour la coexistence pacifique de deux
peuples et de deux Etats.
Des causes pour lesquelles les sénateurs communistes n’ont ménagé aucun effort. A deux reprises encore ces derniers mois, lors d’une séance de questions d’actualité et lors de l’audition de l’ambassadeur d’Israël en France, Michelle Gréaume est intervenue pour insister sur l’urgence de cette reconnaissance et d’un cessez-le-feu à Gaza. La déclaration d’Emmanuel Macron ne peut cependant constituer une fin en soi et engage, au contraire, les responsabilités de la France et de l’Union européenne pour que soit mis immédiatement fin au génocide en cours à Gaza et la colonisation de la Cisjordanie, et garantir la création effective d’un Etat palestinien, souverain et indépendant.
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