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Transports public de marchandises

Fret ferroviaire : "Une politique audacieuse d’investissement est nécessaire", martèle Alexandre Basquin. Le ministre lui répond.

Lors d’un débat au Sénat, Alexandre Basquin a longuement argumenté en faveur de la relance du fret ferroviaire, un service public de transport de marchandises démantelé par une libéralisation de la politique européenne. Avec 10 000 emplois en moins en dix ans, le fret a vu sa capacité diminuer au profit du transport routier. Il est temps que cela cesse, a martelé le sénateur du Nord. Surtout à une époque où, pour cause de réchauffement climatique, beaucoup s’accordent sur le nécessaire redéveloppement de ce mode de transport nettement moins polluant que la route. Alexandre Basquin a appelé à une politique audacieuse d’investissement qui pourrait être financée, notamment, par une partie des profits records des sociétés autoroutières. Le sénateur a pris en exemple la nécessaire revitalisation de la gare de Somain, proche du canal Seine Nord, d’une gare de Cambrai en plein développement et des futures activités de grande ampleur du Dunkerquois. Alexandre Basquin en a profité pour exprimer sa colère face à la menace qui pèse sur les 600 salariés d’Arcelor Mittal dont 180 dans le Dunkerquois alors que l’entreprise a perçu 300 millions d’euros d’aides de l’Etat en 2023. Le ministre des Transports Philippe Tabarot lui a répondu.

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