Concrètement de quoi s’agit-il ?
Aujourd’hui, chaque consommateur est considéré comme consentant au démarchage téléphonique, charge à lui de manifester son refus en s’inscrivant sur une liste d’opposition (Bloctel). Une solution, nous le constatons tous, très relative, voire même inefficace.
Avec cette loi, chaque consommateur sera désormais considéré comme non consentant au démarchage téléphonique sauf s’il en a clairement manifesté son accord.
Cette inversion du système actuel est une vieille demande des associations de consommateurs que j’ai moi-même eu l’occasion de défendre à plusieurs reprises au Sénat. Je me félicite du vote d’hier, qui est de nature à protéger nos concitoyens d’un véritable fléau.
Cette proposition de loi doit maintenant être examinée par l’Assemblée nationale. Je souhaite que nos collègues députés soient également sensibles à la demande de l’immense majorité de nos concitoyens.
Démarchage téléphonique, le Sénat dit stop !
Publié le 15 novembre 2024A la Une
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Suite, notamment, à la révélation dans le journal l'Humanité d'une note de Bercy qui préconise d'énormes coupes budgétaires dans les comptes publics, Alexandre Basquin a dénoncé, en commission, le manque de visibilité du financement du ferroviaire sur le long terme. Alors que le rail nécessite une "politique structurante", a t-il martelé. Le sénateur du Nord a également souligné que les sociétés privées qui utilisent des réseaux de transport public devraient participer de manière plus conséquente au financement pour le renouvellement du réseau, l'amélioration des conditions de transport et la sécurité des usagers.
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Lors de la défense de la proposition de loi pour le renforcement de la protection de l'eau potable, le sénateur du Nord Alexandre Basquin a rappelé des chiffres (très) inquiétants : 1,4 milliard de personnes sont privées d'eau potable, près de 700 millions sont touchées par une pénurie d'eau ce qui cause une augmentation du flux migratoire de 10%. "Si nous n'y prenons pas garde, l'eau sera demain une source permanente de conflits", a alerté le sénateur. "Elle doit être un bien commun sanctuarisé." Alexandre Basquin a rappelé qu'en France, plus de 10 millions de personnes ont été alimentées au moins une fois par de l'eau non conforme aux normes règlementaires. Par ailleurs, plus de 30% des eaux sous-terraines sont contaminées par des pesticides et des métabolites. "Cette proposition de loi va donc dans le bon sens" a assené le sénateur.
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