Michelle Gréaume a pris part à cette audition par visioconférence, et a ainsi pu poser des questions aux responsables de cette administration. Elle a souhaité aborder deux thèmes : Les conséquences du confinement pour les habitants des quartiers populaires et la fracture numérique des familles les plus précaires. "Pour celles et ceux qui étaient déjà dans la précarité, cette crise sanitaire génère une explosion et une accélération des difficultés. Le gouvernement a annoncé le versement le 15 mai d’une « aide d’urgence » aux familles bénéficiaires du RSA, de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou bénéficiaires des allocation logement avec enfant à charge. - Les associations nous disent que cette date est trop lointaine, qu’en pensez-vous ? Aucune réponse n’a été apportée sur cette question. ----- De plus, face au confinement, aux problèmes de courrier et aux conséquences de la fermeture de ses agences, la Caisse nationale d’allocations familiales a dématérialisé ses services. Certes, pour les familles qui ont accès à internet, elles peuvent adresser leurs demandes sur info-caf.fr mais pour 6% de la population, et notamment les personnes les plus âgées, elles n’y ont pas accès et n’ont pas forcément la connaissance nécessaire à l’utilisation des outils numériques. - Comment faites-vous pour accueillir ces assurés sociaux ? Pour leur permettre éventuellement de faire une demande d’aide d’urgence, si la personne avait jusqu’à présent renoncé à ses droits ? Le renoncement aux droits est une réalité pour un nombre encore important de personnes, et il faut veiller dans cette période de crise à ne laisser personne au bord du chemin. La réponse de la Présidente du CA et du Directeur de la CNAF consiste à dire qu’ils comptent sur le maillage des établissements sociaux, CCAS, assistant.e.s sociaux/ale et même centres sociaux qui apportent une aide à la démarche, malgré la fermeture de leurs services.
Commission des Affaires Sociales
Audition des dirigeants de la Caisse Nationale d’Allocations Familiales
Publié le 22 avril 2020Ce mercredi 22 avril, la Commission des Affaires Sociales auditionnait Mme Isabelle Sanceni, Présidente du conseil d’administration, et M. Vincent Mazauric, Directeur général de la Caisse Nationale d’Allocations Familiales (CNAF).
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Evaluation de l'impact environnemental des transports, fléchage des bénéfices des sociétés concessionnaires d'autoroutes vers le ferroviaire et nécessité d'un accès aux transports en commun mieux réparti sur le territoire, les inégalités étant trop importantes entre grandes villes et secteurs ruraux.... Le sénateur Alexandre Basquin a interpellé ce mercredi 28 mai, sur tous ces sujets, Thierry Guimbaud, président de l'ART, lors de son audition par la Commission de l'aménagement du territoire et du développement durable dont le sénateur est membre.
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Lors d'un débat au Sénat, Alexandre Basquin a longuement argumenté en faveur de la relance du fret ferroviaire, un service public de transport de marchandises démantelé par une libéralisation de la politique européenne. Avec 10 000 emplois en moins en dix ans, le fret a vu sa capacité diminuer au profit du transport routier. Il est temps que cela cesse, a martelé le sénateur du Nord. Surtout à une époque où, pour cause de réchauffement climatique, beaucoup s'accordent sur le nécessaire redéveloppement de ce mode de transport nettement moins polluant que la route. Alexandre Basquin a appelé à une politique audacieuse d'investissement qui pourrait être financée, notamment, par une partie des profits records des sociétés autoroutières. Le sénateur a pris en exemple la nécessaire revitalisation de la gare de Somain, proche du canal Seine Nord, d'une gare de Cambrai en plein développement et des futures activités de grande ampleur du Dunkerquois. Alexandre Basquin en a profité pour exprimer sa colère face à la menace qui pèse sur les 600 salariés d'Arcelor Mittal dont 180 dans le Dunkerquois alors que l'entreprise a perçu 300 millions d'euros d'aides de l'Etat en 2023. Le ministre des Transports Philippe Tabarot lui a répondu.
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