Dix mois plus tard, la réponse de la Ministre intervient après la parution d’un avenant à la Convention collective du secteur, entraînant jusqu’à 15% d’augmentation des revenus pour ces professionnelles de l’aide à domicile.
Reste qu’elles ne concernent que le secteur privé non lucratif, soit environ 45 % des salariés à domicile. Les services relevant du secteur public et les entreprises commerciales ne sont donc pas couverts.
Comme le Ségur de la santé, cette revalorisation est source d’inégalités, et risque de fragiliser certaines structures, qui vont être délaissées par leurs salarié.e.s, dans un secteur déjà en tension pour répondre à une demande sans cesse croissante.