L’accueil familial connaît une baisse d’activité préoccupante et peine à recruter. Le nombre d’accueillants familiaux (dont 48% sont âgés de 60 ans et plus) est en diminution constante. Les raisons de ce constat sont connues depuis longtemps : complexités du statut ; défauts du cadre réglementaire ; absence de lisibilité et d’uniformité d’un dispositif mal connu, peu compréhensible et repérable au sein de l’offre sociale et médico-sociale et bien évidemment, précarité et absence d’attractivité des conditions financières.
En effet, la rémunération oscille autour de 25 euros nets par jours, congés payés inclus, pour un engagement de 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Dérisoire.
Cette situation connue du gouvernement attend encore des réponses concrètes et adaptées malgré quelques timides avancées notamment l’annonce d’un plan d’action et de réforme.
Le temps me manquerait pour détailler ici les mesures réglementaires et législatives nécessaires. Je me limiterai à insister sur quelques mesures d’urgence pour les accueillants.
Tout d’abord, La révision du contrat d’accueil. Ce socle juridique qui encadre l’activité des accueillants date de 2010. Obsolète, inadapté et source d’interprétation, il place de nombreux accueillants familiaux dans une insécurité juridique.
La revalorisation significative du plancher de la rémunération journalière pour services rendus et de l’indemnité représentative des frais d’entretien, bloqués depuis 21 ans.
L’ouverture des droits à l’assurance chômage pour les accueillants familiaux de gré à gré.
Ce sont autant de mesures qui permettraient de déprécariser cette activité et d’augmenter son attractivité.
Vos réponses précises à ces demandes sont attendues avec impatience.
Question orale au Gouvernement
Cadre réglementaire de l’accueil familial
Publié le 10 juin 2025Souvent méconnu, l’accueil familial est pourtant une alternative de qualité, aux avantages nombreux notamment en matière de préservation de liens sociaux et géographiques. Et ce, dans un contexte de manque de places et de moyens dans les établissements d’hébergements de personnes âgées et les établissements médico sociaux
Sur le même sujet
Solidarité, Insertion, Égalité des chances
Au sénat
Dernières vidéos
Alexandre Basquin interviewé par les élèves du collège Lazaro
En savoir plus
Le sénateur Alexandre Basquin a rencontré les délégués de 5e, 4e et 3e du collège Lazaro lors d'un échange passionnant d'une heure. "Monsieur, quelles études il faut faire pour être sénateur ?" (Réponse du sénateur : "Aucune particulièrement, il faut être curieux, avoir une bonne culture générale et vouloir être au service des autres") ; "C'est quoi vos objectifs " (Réponse : "Je me bats pour que chacun puisse vivre dans des conditions dignes et accéder au bonheur"), etc. Spontanées, les questions ont fusé sur des thèmes très différents.
Il a même été question d'intelligence artificielle et de réseaux sociaux, des domaines sur lesquels le sénateur travaille et effectue des recherches depuis plusieurs mois. La rencontre a été suivie d'une interview avec les animateurs de la web radio du collège, qui ont fait preuve d'un enthousiasme contagieux !
Lire la suite
Replier
"Il faut investir dans le fret ferroviaire", assène Alexandre Basquin
En savoir plus
Lors de l'audition de Jean Castex, ex-Premier ministre de droite sous Emmanuel Macron, à la présidence de la SNCF, le sénateur du Nord Alexandre Basquin est revenu sur les problématiques liées au fret ferroviaire. "Il faudrait investir dans le fret ferroviaire pour mailler l'ensemble du territoire, lutter contre le réchauffement climatique, soutenir les territoires enclavés et permettre le développement entre territoires. (...) Le rail est attractif et écologiquement responsable. (...) Pourtant, les orientations libérale sont dépecé le fret ferroviaire." Avec quels financements ? Le sénateur a rappelé qu'un rapport sénatorial avait montré que les profits des sociétés autoroutières, qui multiplient les bénéfices, pourraient permettre d'investir dans le rail.
Lire la suite
Replier
Pourquoi il faut créer un pôle public pour traiter les déchets contenant de l'amiante
En savoir plus
En conférence de presse vendredi, Alexandre Basquin, aux côtés de la sénatrice Michelle Gréaume et du maire de Thiant Marc Wattez, a présenté la proposition de loi qui porte sur la création d'un pôle public d'éradication des déchets contenant de l'amiante.
En effet, alors que la fabrication de l'amiante est interdite depuis presque trente ans, les "fibres tueuses" n'ont, pour autant, pas disparu. On les retrouve dans 90% des bâtiments construits avant 1997, 15 millions de logements et une partie des canalisations d'eau potable. L'Agence nationale de santé publique estime que l'amiante sera responsable de 100 000 décès d'ici 2050. Ce n'est pas tout : si le désamiantage progresse, la gestion des déchets (entre 300 000 et 600 000 tonnes par an) reste problématique. En effet, 97% d'entre eux sont enfouis dans le sol, sans inertage préalable. Un vrai danger pour notre santé et l'environnement. Alors que des solutions alternatives existent ! Mais, faute de moyens et de volonté politique, elles sont insuffisamment développées.
La région des Hauts-de-France étant particulièrement concernée, les sénateurs du Nord Alexandre Basquin et Michelle Gréaume ont décidé d'agir.
Ils viennent de déposer une proposition de loi qui demande la création d'un pôle public d'éradication des déchets contenant de l'amiante. Parce qu'il est temps de les éliminer définitivement, avec des solutions à la hauteur des enjeux sanitaires et écologiques.
Lire la suite
Replier