Pour Sanofi, les milliards passent avant l’emploi, avant la souveraineté sanitaire, avant la santé de nos concitoyens !
Cette vente scandaleuse, c’est 1 700 emplois sacrifiés en France, 11 000 dans le monde. Et ce n’est pas tout : Sanofi, avec l’aval de l’État, abandonne aussi la recherche en oncologie.
À Vitry, Gentilly et Montpellier, des centaines de postes sont supprimés, au moment même où nous avons un besoin de progrès contre le cancer ! À cela s’ajoute le risque de pénuries de médicaments, déjà préoccupantes comme l’avait conclu ma collègue Laurence Cohen lors de sa commission d’enquête.
Pendant que Sanofi démantèle ses centres de recherche, que fait-il ? ?
Il distribue 4,4 milliards d’euros à ses actionnaires, tout en encaissant plus d’1 milliards d’euros de crédits d’impôt recherche en 10 ans, financés par l’argent des Français. Ces sommes seraient plus utiles à créer un pôle public du médicament.
Et le gouvernement ?
Il continue de couvrir Sanofi, alors que le Président nous promettait la relocalisation de la production de médicaments, dont le paracétamol. Où sont passées ces belles promesses de souveraineté ? L’État doit à minima intervenir pour bloquer la prise de contrôle par une entreprise américaine !
Sanofi doit respecter une mission d’intérêt public.
Ma question est simple : quand allez-vous enfin conditionner les aides publiques à la protection des emplois, au maintien de la recherche et à la défense de notre souveraineté sanitaire ? ?
Le scandale Sanofi
Retrouvez l'intervention du Sénateur Pascal Savoldelli lors des questions d'actualité au Gouvernement
Publié le 18 octobre 2024A la Une
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Lors d'un débat au Sénat, Alexandre Basquin a longuement argumenté en faveur de la relance du fret ferroviaire, un service public de transport de marchandises démantelé par une libéralisation de la politique européenne. Avec 10 000 emplois en moins en dix ans, le fret a vu sa capacité diminuer au profit du transport routier. Il est temps que cela cesse, a martelé le sénateur du Nord. Surtout à une époque où, pour cause de réchauffement climatique, beaucoup s'accordent sur le nécessaire redéveloppement de ce mode de transport nettement moins polluant que la route. Alexandre Basquin a appelé à une politique audacieuse d'investissement qui pourrait être financée, notamment, par une partie des profits records des sociétés autoroutières. Le sénateur a pris en exemple la nécessaire revitalisation de la gare de Somain, proche du canal Seine Nord, d'une gare de Cambrai en plein développement et des futures activités de grande ampleur du Dunkerquois. Alexandre Basquin en a profité pour exprimer sa colère face à la menace qui pèse sur les 600 salariés d'Arcelor Mittal dont 180 dans le Dunkerquois alors que l'entreprise a perçu 300 millions d'euros d'aides de l'Etat en 2023. Le ministre des Transports Philippe Tabarot lui a répondu.
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De nombreux élus, des responsables associatifs mais aussi des habitants du Cambrésis venus échanger.... La permanence du sénateur du Nord installée 7 rue des Cordiers à Cambrai (tel : 03 27 83 08 21) n'a pas désempli pour son inauguration ce 5 avril ! Tout l'après-midi, plus de 150 personnes se sont relayées pour discuter avec le sénateur et son équipe et échanger avec les nombreux présents. Opération réussie !
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Ce jeudi 3 avril, lors de l'examen par la commission mixte paritaire du projet de loi DDADUE (Projet de loi portant diverses dispositions d'adaptation au droit de l'Union européenne), le sénateur Alexandre Basquin a fustigé l'article 30 qui autorise la captation des données GPS des conducteurs. "C'est un non-sens et, surtout, in fine une nouvelle porte ouverte au grand et seul bénéfice des Big Tech. (...) Il devient de plus en plus insupportable que nous laissions faire cette captation permanente de nos données par les géants américains d'un côté et/ou par les organismes chinois de l'autre." Le sénateur a également regretté l'absence de mesures pour une harmonisation sociale, en faveur de l'environnement, contre l'évasion fiscale.... En clair, que le texte ne comporte aucune mesure progressiste.
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Alors que la mobilisation le 8 mars pour les droits des femmes a été massive en France, les inégalités salariales sont toujours trop importantes, a dénoncé Alexandre Basquin lors d'une question orale au gouvernement. En effet, le revenu salarial moyen des femmes était inférieur de 23,5% à celui des hommes dans le secteur privé en 2022 et, au cours de sa vie, une femme gagnerait 300 000 euros de moins qu'une homme. Ce n'est plus supportable !, s'est indigné le sénateur.
La réponse du gouvernement qui s'est, notamment, appuyé sur la transposition d'une loi européenne sur la transparence des salaires en 2026 semble, d'ailleurs, insuffisante.
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