Le groupe Auchan veut supprimer 2.389 emplois, après en avoir déjà rayé de la carte 1475 en 2020.
2 389 demandeurs d’emplois en plus alors même que le groupe appartenant à la 8ème fortune de France a réalisé 33 milliards d’euros de chiffres d’affaires en 2023, versé 1 milliard d’euros de dividendes dans la même période. Le CICE ayant été transformé en exonérations de cotisations sociales, nous ne sommes même plus en mesure d’évaluer l’argent public dont a bénéficié ce groupe. En 2020, c’est 500 millions d’euros qui ont été versés.
Et malgré cela, encore une fois, ce sont les salariés qui vont payer pour le manque de cohérence stratégique du groupe, sans réelle réaction des pouvoirs publics.
En réponse à l’interpellation du président Chassaigne, le premier ministre nous dit avoir le souci de savoir ce qui a été fait de l’argent public versé, et en tirer des leçons.
Les 3000 salariés qui risquent de perdre leurs emplois méritent mieux que cela ! De même que l’ensemble des contribuables !
Dès lors quelles mesures concrètes allez-vous prendre pour sauvegarder ces emplois ?
Allez-vous mettre en place un moratoire dans l’attente d’une évaluation de l’usage de l’argent public dont a bénéficié le groupe Auchan.
Et au-delà, allez-vous enfin accepter une véritable conditionnalité des aides publiques, un renforcement de l’information des salariés quant à l’usage de ces aides et du contrôle du juge.
Michelle Gréaume interroge le gouvernement sur le plan de licenciement chez Auchan
Publié le 7 novembre 2024A la Une
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Lors d'un débat au Sénat, Alexandre Basquin a longuement argumenté en faveur de la relance du fret ferroviaire, un service public de transport de marchandises démantelé par une libéralisation de la politique européenne. Avec 10 000 emplois en moins en dix ans, le fret a vu sa capacité diminuer au profit du transport routier. Il est temps que cela cesse, a martelé le sénateur du Nord. Surtout à une époque où, pour cause de réchauffement climatique, beaucoup s'accordent sur le nécessaire redéveloppement de ce mode de transport nettement moins polluant que la route. Alexandre Basquin a appelé à une politique audacieuse d'investissement qui pourrait être financée, notamment, par une partie des profits records des sociétés autoroutières. Le sénateur a pris en exemple la nécessaire revitalisation de la gare de Somain, proche du canal Seine Nord, d'une gare de Cambrai en plein développement et des futures activités de grande ampleur du Dunkerquois. Alexandre Basquin en a profité pour exprimer sa colère face à la menace qui pèse sur les 600 salariés d'Arcelor Mittal dont 180 dans le Dunkerquois alors que l'entreprise a perçu 300 millions d'euros d'aides de l'Etat en 2023. Le ministre des Transports Philippe Tabarot lui a répondu.
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De nombreux élus, des responsables associatifs mais aussi des habitants du Cambrésis venus échanger.... La permanence du sénateur du Nord installée 7 rue des Cordiers à Cambrai (tel : 03 27 83 08 21) n'a pas désempli pour son inauguration ce 5 avril ! Tout l'après-midi, plus de 150 personnes se sont relayées pour discuter avec le sénateur et son équipe et échanger avec les nombreux présents. Opération réussie !
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Ce jeudi 3 avril, lors de l'examen par la commission mixte paritaire du projet de loi DDADUE (Projet de loi portant diverses dispositions d'adaptation au droit de l'Union européenne), le sénateur Alexandre Basquin a fustigé l'article 30 qui autorise la captation des données GPS des conducteurs. "C'est un non-sens et, surtout, in fine une nouvelle porte ouverte au grand et seul bénéfice des Big Tech. (...) Il devient de plus en plus insupportable que nous laissions faire cette captation permanente de nos données par les géants américains d'un côté et/ou par les organismes chinois de l'autre." Le sénateur a également regretté l'absence de mesures pour une harmonisation sociale, en faveur de l'environnement, contre l'évasion fiscale.... En clair, que le texte ne comporte aucune mesure progressiste.
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Alors que la mobilisation le 8 mars pour les droits des femmes a été massive en France, les inégalités salariales sont toujours trop importantes, a dénoncé Alexandre Basquin lors d'une question orale au gouvernement. En effet, le revenu salarial moyen des femmes était inférieur de 23,5% à celui des hommes dans le secteur privé en 2022 et, au cours de sa vie, une femme gagnerait 300 000 euros de moins qu'une homme. Ce n'est plus supportable !, s'est indigné le sénateur.
La réponse du gouvernement qui s'est, notamment, appuyé sur la transposition d'une loi européenne sur la transparence des salaires en 2026 semble, d'ailleurs, insuffisante.
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